Endométriose
DR FRAYRET, CHIRURGIENNE GYNÉCOLOGUE SPÉCIALISÉE EN ENDOMÉTRIOSE À PARIS
L’endométriose touche environ 10 % des femmes en âge de procréer. Elle se manifeste le plus souvent par des douleurs pendant les règles (dysménorrhée), lors des rapports sexuels (dyspareunie) ou par une infertilité. Elle peut aussi être silencieuse et ne pas nécessiter de traitement.
Le diagnostic repose sur un examen gynécologique, complété si besoin par une échographie et une IRM, bien que les lésions soient souvent microscopiques et difficiles à détecter. Un test salivaire est en cours de développement pour repérer plus tôt la maladie et éviter une cœlioscopie, qui reste un acte chirurgical.
Le traitement vise à soulager les douleurs : antalgiques, hormones, ou encore agonistes/antagonistes de la GnRH. En cas d’échec ou de formes sévères, la chirurgie peut être nécessaire.
Diagnostic de l’endométriose
Symptômes de l’endométriose
Douleurs pelviennes (douleurs de règles et douleurs lors des rapports) persistantes malgré une contraception orale, avec une imagerie (IRM) en faveur d’une atteinte modérée ou sévère : endométriomes ou kystes ovariens volumineux, nodule de la cloison rectovaginale, adhérences digestives.
Autres signes possibles : infertilité, rectorragies, hématurie au moment des règles, douleurs thoraciques ou pneumothorax (rare).
Pourquoi traiter son endométriose ?
Le traitement de l’endométriose est d’abord médical dans la majorité des cas. Il repose sur le principe de bloquer l’ovulation afin de supprimer la sécrétion d’œstrogènes, hormones qui favorisent le développement des lésions d’endométriose.
La première ligne de traitement consiste en la prescription d’une contraception œstroprogestative (en l’absence de contre-indication) ou de microprogestatifs. En cas d’inefficacité ou d’intolérance, on peut recourir à des progestatifs plus puissants comme le désogestrel, ou à des antagonistes de la GnRH, tels que le relugolix, induisant une ménopause artificielle. Ce dernier est généralement associé à une contraception œstroprogestative ou à un stérilet hormonal pour limiter les effets secondaires.
Cependant, lorsque les douleurs persistent malgré le traitement médical ou en cas de désir de grossesse, la chirurgie devient la meilleure option. Elle permet une éradication ciblée des lésions, en particulier lorsqu’elles touchent des organes sensibles comme la vessie, le rectum ou lorsqu’elles provoquent des douleurs d’origine nerveuse.


Prise en charge de l’endométriose
Déroulement d’une consultation pour endométriose avec le Docteur Frayret
Le seul traitement susceptible de guérir l’endométriose est chirurgical. Tous les traitements médicaux peuvent être utiles, en particulier pour soulager la douleur, mais il est illusoire de croire que l’endométriose peut être guérie uniquement par des médicaments, même par injection. Après l’intervention, des traitements peuvent être proposés par le chirurgien pour aider à prévenir une récidive.
La consultation permettra d’évaluer le caractère douloureux, la fixité des lésions et leur importance. Elle pourra inclure une IRM ainsi qu’une échographie endorectale pour évaluer un éventuel envahissement de la paroi du rectum, ce qui orientera le geste chirurgical.
L’endométriose superficielle ne nécessite généralement pas de chirurgie et répond bien à un traitement contraceptif continu. Chez l’adolescente, un traitement par microprogestatifs peut être une solution.
Lorsque la chirurgie est indiquée, elle consiste à enlever toutes les lésions sans laisser de résidu (cœlioscopie), ce qui est crucial pour éviter le risque de récidive et d’aggravation. Cela peut inclure l’exérèse de nodules situés à l’arrière de l’utérus (ligaments utérosacrés), parfois dans la cloison entre le vagin et le rectum, ce qui peut nécessiter un geste sur le rectum (shaving ou exérèse discoïde). L’exérèse de nodules sur la vessie ou un uretère, nécessitant parfois une réimplantation de l’uretère avec une sonde à garder en place pendant trois mois, peut également être réalisée. Enfin, il peut être nécessaire d’enlever des kystes ovariens ou endométriomes volumineux accrochés à l’utérus et de libérer des adhérences au niveau des trompes pouvant causer de l’infertilité.

Déroulement d’une cœlioscopie pour traitement de l’endométriose
À savoir / Prise en charge : La durée et le type d’intervention dépendent de l’étendue des lésions et des gestes réalisés. Cela va de la coagulation des implants superficiels et de la destruction des adhérences superficielles (environ 30 minutes) à la résection d’une pastille rectale ou à une réimplantation urétérale (environ 3 heures).

Avant l’intervention ou la consultation : Un bilan complet des lésions est indispensable, avec une cartographie des lésions et une discussion en réunion multidisciplinaire pour valider le geste opératoire. Concernant l’adénomyose, l’exploration mini-invasive par hystéroscopie et traitement par résection hystéroscopique suivi de la mise en place d’un stérilet au lévonorgestrel (Mirena) est une solution plus simple.
Risques de l’intervention : Perforations digestives, de la vessie ou d’un vaisseau, péritonite secondaire, saignement, section d’un nerf pelvien avec rétention urinaire secondaire.
Post-opération : Dépend des gestes effectués. Une sonde urétérale peut être laissée en place pendant 3 mois.
Trouver un gynécologue pour une hysteroscopie ou une cœlioscopie à Paris
Le Dr Frayret, chirurgien gynécologue à Paris 6, est spécialisée dans la prise en charge de l’endométriose. Forte de plus de 30 ans d’expérience, elle a débuté sa carrière en tant que Praticien Hospitalier à temps plein avant de développer son activité privée en 2005, tout en conservant une activité hospitalière partielle.
Experte en chirurgie gynécologique mini-invasive, le Dr Frayret propose une approche personnalisée pour le diagnostic et le traitement de l’endométriose. Grâce à la cœlioscopie, elle réalise des interventions précises et moins invasives permettant de traiter les lésions d’endométriose, de retirer les kystes ovariens, les nodules et d’améliorer la fertilité tout en réduisant les douleurs pelviennes.
Les interventions sont réalisées à la clinique de La Muette, un établissement de renom en chirurgie gynécologique. Cette prise en charge spécialisée offre aux patientes les meilleures conditions pour un traitement efficace de l’endométriose.
Conventionnée secteur 2, le Dr Frayret reçoit exclusivement sur rendez-vous, garantissant à chaque patiente une écoute attentive, une expertise chirurgicale de pointe et un accompagnement sur mesure.
Prenez rendez-vous avec le Dr Frayret pour une consultation spécialisée dans la prise en charge de l’endométriose par cœlioscopie à Paris.


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Le Dr Frayret consulte dans son cabinet du 6ème arrondissement et opère à La clinique de La Muette depuis 2007. Elle exerce en tant que praticien en secteur 2, sur rendez-vous.
Vous pouvez joindre son secrétariat au 01 45 03 32 61 de 9h à 19h et jusqu’à 13h le samedi.
Questions réponses autour de l’endométriose
par Dr Christine Frayret, spécialisée en chirurgie gynécologique à Paris
Les gynécologues traitent l’endométriose, principalement de manière médicale dans un premier temps, en prescrivant des contraceptifs hormonaux pour contrôler les symptômes. Cependant, en cas de symptômes persistants ou d’endométriose sévère, ils orientent rapidement les patientes vers un chirurgien spécialisé pour une prise en charge globale et adaptée, notamment en cas de nécessité de chirurgie pour enlever les lésions.
Les symptômes de l’endométriose incluent principalement des douleurs menstruelles intenses (dysménorrhée) et des douleurs profondes lors des rapports sexuels (dyspareunie), ainsi que de l’infertilité. Parfois, des douleurs peuvent apparaître sous forme de gonflement douloureux et bleuâtre au niveau d’une cicatrice de césarienne ou abdominale (fabdo ombilicale), ou encore des douleurs thoraciques. Tous ces symptômes sont souvent liés au cycle menstruel, ce qui les rend particulièrement remarquables.
L’endométriose utérine, ou adénomyose, qui touche principalement les femmes de plus de 40 ans, se manifeste davantage par des saignements anormaux et des douleurs pelviennes.
L’intervention chirurgicale pour l’endométriose varie en fonction du degré d’atteinte. Si les lésions sont limitées à de simples implants péritonéaux, une coelioscopie classique peut être suffisante. Cependant, en cas de lésions plus graves, comme une atteinte du rectum ou de l’uretère, une coelioscopie robotique peut être envisagée pour une précision accrue. Les gestes chirurgicaux peuvent inclure la résection de nodules ou de kystes, ainsi que des interventions plus complexes sur le rectum ou l’uretère. Le choix de la technique dépend de l’étendue des lésions et de la localisation des implants.
L’opération de l’endométriose se fait généralement par coelioscopie, une technique chirurgicale mini-invasive. Lors de l’intervention, le chirurgien explore d’abord les lésions présentes dans la cavité abdominale. En fonction de l’étendue et de la localisation des lésions, plusieurs traitements peuvent être effectués :
Coagulation superficielle des implants endométriaux pour les formes moins graves.
Exérèse de kystes ovariens ou de nodules situés derrière l’utérus, souvent en cas de lésions modérées.
Dans les cas plus graves, résection de lésions profondes, comme celles affectant le rectum ou les organes urinaires (uretère), peut être nécessaire.
Ce type de chirurgie peut être plus complexe et nécessiter des gestes spécifiques comme une résection de la paroi rectale ou la réimplantation de l’uretère.
Cette approche permet de traiter de manière ciblée et efficace les lésions endométriosiques tout en préservant les organes voisins autant que possible.
Oui, il est possible de ne plus avoir d’endométriose après une hystérectomie dans certains cas. Si l’on parlait d’adénomyose (endométriose de la paroi utérine), l’ablation de l’utérus peut éliminer les lésions. Toutefois, si l’endométriose touchait les organes environnants (ovaires, par exemple), et que ces derniers fonctionnent toujours, il est possible que l’endométriose persiste. En effet, les ovaires continuent de produire des œstrogènes, une hormone qui peut favoriser la progression de l’endométriose. Dans ce cas, des traitements supplémentaires peuvent être nécessaires pour traiter ces lésions résiduelles.
Le traitement de l’endométriose de stade 4 consiste généralement en des interventions chirurgicales complexes, incluant des gestes sur les organes digestifs et/ou urologiques. Ces interventions sont longues, souvent source de complications post-opératoires, comme des infections, des saignements ou des lésions nerveuses.