Hystérectomie
DR FRAYRET, CHIRURGIENNE GYNÉCOLOGUE À PARIS
L’hystérectomie est une intervention chirurgicale consistant en l’ablation de l’utérus. Elle peut être réalisée de manière totale, avec l’enlèvement du col et du corps de l’utérus, ou subtotale, en préservant le col.
Cette opération peut être associée ou non à l’ablation des ovaires et des trompes, selon les indications médicales. L’hystérectomie peut avoir différentes causes, comme le traitement de fibromes, d’adénomyose, d’anomalies de la muqueuse utérine ou encore de cancer.
Elle est pratiquée par différentes voies chirurgicales : vaginale, cœlioscopique (classique ou robotique), laparotomique ou plus récemment par voie vaginale laparoscopique (vNOTES).
Si cette intervention empêche toute possibilité de grossesse, elle n’entraîne pas nécessairement la ménopause, à moins que les ovaires ne soient également retirés. Les saignements menstruels disparaissent immédiatement après l’ablation de l’utérus.
Qu’est ce qu’une hystérectomie ?
L’hystérectomie consiste en l’ablation de l’utérus, qui peut être totale (avec l’ablation du col et du corps de l’utérus), subtotale (le col est laissé en place), ou conservatrice/non conservatrice selon que les ovaires sont retirés ou non.
Elle peut être réalisée par plusieurs voies d’abord chirurgicales :
- La voie vaginale : rapide (environ 45 minutes), sans cicatrice visible (seule une petite cicatrice au fond du vagin), avec des suites simples et une reprise rapide du transit. Elle entraîne généralement une hospitalisation courte (24 heures). Cette voie peut être coelioassistée si l’ablation des ovaires est nécessaire ou en cas de suspicion de difficultés liées à des antécédents chirurgicaux (césarienne, myomectomie, etc.), ce qui permet de libérer les adhérences sous contrôle visuel.
- La voie abdominale (laparotomie) : moins utilisée, elle reste indiquée dans certaines situations, telles qu’un volume utérin très important, des risques de lésion des viscères voisins (rectum, vessie) ou en cas de contre-indication à la coelioscopie, notamment en oncologie (sarcome). L’hospitalisation est plus longue, généralement autour de 3 jours.
- La chirurgie robotique : réalisée par voie laparoscopique complète, elle présente les mêmes avantages et complications que la laparoscopie classique.
- Le vNOTES (laparoscopie vaginale) : associe les avantages de la coelioscopie et de la voie vaginale, offrant ainsi une vision chirurgicale améliorée tout en maintenant le confort de l’approche vaginale.
Quand faut-il pratiquer une hystérectomie ?
Symptômes pouvant amener à une hystérectomie
Les règles trop abondantes, tant en durée qu’en quantité, peuvent concerner diverses femmes. Il peut s’agir de phénomènes physiologiques liés à l’installation des premiers cycles menstruels après la puberté, mais ces troubles peuvent aussi être le signe d’une pathologie bénigne comme un fibrome, un polype ou un épaississement anormal de la muqueuse utérine, souvent lié à un déséquilibre hormonal. Dans certains cas, ces troubles peuvent aussi révéler un trouble de la coagulation, qu’il soit familial ou non.
Quoiqu’il en soit, un examen gynécologique, associé à une échographie pelvienne, permet généralement d’orienter vers d’autres explorations : numération et bilan de coagulation, hystéroscopie diagnostique avec biopsie de l’endomètre. Ces examens permettront de prescrire un traitement adapté. Dans certains cas, les saignements anormaux peuvent être liés à des complications dues au port d’un stérilet, nécessitant son ablation.
Les saignements anormaux, qui ne concernent pas la quantité mais le moment de survenue (par exemple, en dehors du cycle menstruel ou après la ménopause), requièrent les mêmes explorations. Ils peuvent être causés par des pathologies comme un kyste ovarien, un fibrome ou un polype, et après la ménopause, peuvent indiquer un cancer du corps utérin.
Quand est-il recommandé de pratiquer une hystérectomie ?
Cette intervention est indiquée en général après 40 ans, en l’absence de désir de grossesse, dans un certain nombre de situations :
- Un utérus porteur de fibromes multiples ou très volumineux, symptomatiques c’est-à-dire occasionnant des hémorragies et des douleurs pelviennes résistant aux traitements médicaux et ne relevant pas de techniques chirurgicales permettant de conserver l’utérus (hystéroscopie opératoire, myomectomie coelioscopique ou laparotomique) ou après échec de ces techniques ou encore en cas de complication urgente (rétention d’urines,…)
- Adénomyose ou endométriose responsable de douleurs intenses pendant les règles et saignements anormalement abondants (ménorragies) ou permanents et anarchiques (métrorragies).
- Le dépistage d’une lésion précancéreuse (hyperplasie atypique) ou cancéreuse de la muqueuse du corps de l’utérus lors de biopsie ou d’un curetage effectués du fait d’un saignement anormal surtout après la ménopause.
Déroulement d’une hystérectomie
Déroulement d’une hystérectomie avec le Docteur Frayret
La consultation consistera en un examen complet comprenant éventuellement la réalisation de frottis, ainsi qu’une échographie pelvienne pour visualiser d’éventuelles lésions telles que des polypes, des fibromes, et pour établir leur cartographie (nombre, localisation, taille et aspect). L’échographie permettra aussi de diagnostiquer des pathologies comme l’adénomyose (ou endométriose utérine). En cas de fibrome volumineux ayant grossi rapidement, une IRM pourra être prescrite pour suspicion de sarcome utérin (1% des fibromes). Une hystéroscopie diagnostique suivie d’un curetage utérin pourra être nécessaire en cas de saignements après la ménopause afin d’éliminer un cancer de l’endomètre, dont le traitement consistera en une hystérectomie, souvent complétée par une annexectomie et éventuellement un curage ganglionnaire.

La chirurgie peut être réalisée par différentes voies d’abord, en fonction des antécédents (césariennes, myomectomies antérieures), de la suspicion de cancer (un sarcome utérin, bien que rare, doit être traité par voie laparotomique), du cancer de l’endomètre, qui nécessite une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et ganglion sentinelle, parfois par voie laparoscopique ou robotique.
Enfin, une pathologie bénigne telle qu’un myome volumineux ou une adénomyose peut être abordée par voie vaginale( et actuellement par de nouvelles techniques non chirurgicales telles que la myolyse par radiofréquence)

Risques et suivi post-opératoire suite à une hystérectomie
La voie vaginale est la plus rapide et la plus simple lorsqu’elle est adaptée à la pathologie. L’intervention dure environ 45 minutes, les suites sont simples, et la durée d’hospitalisation est de 24 heures. Une sonde urinaire est laissée en place pendant 12 heures, et un traitement anticoagulant ainsi que des bas de contention sont systématiquement prescrits.
Avant l’intervention, un bilan complet est essentiel pour déterminer la meilleure option. En cas de suspicion de sarcome ou de cancer de l’endomètre, une IRM est prescrite systématiquement, et une discussion en réunion multidisciplinaire est obligatoire
Les risques de l’intervention comprennent l’hémorragie, l’hématome du fond vaginal, l’infection, la phlébite, et la plaie de la vessie, d’un uretère ou du rectum nécessitant éventuellement une reprise chirurgicale.
Post-opératoire, un arrêt de travail de 3 à 4 semaines est recommandé. Un traitement anticoagulant est prescrit pendant plusieurs jours à domicile, et le port de bas de contention est conseillé pour prévenir la phlébite. Les bains et rapports sexuels sont déconseillés pendant 4 semaines. En cas d’hystérectomie sub-totale, une surveillance du col par frottis doit être poursuivie tous les trois ans.
Il peut survenir un léger état dépressif dans les jours suivants, lié à un travail de deuil, qui disparaît généralement sans traitement.
En cas d’hystérectomie réalisée avant la ménopause, les ovaires restant fonctionnels, il n’y a pas de ménopause, mais les règles s’arrêtent. La ménopause sera diagnostiquée par un dosage sanguin lorsque certains symptômes, comme les bouffées de chaleur, apparaîtront.
La libido n’est pas affectée par l’intervention, et l’anatomie du vagin et de la vulve reste inchangée, ne modifiant en rien la qualité des rapports sexuels.
Une activité sportive peut être reprise après un mois.
Un contrôle post-opératoire de la cicatrice est prévu un mois après l’intervention.
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Le Dr Frayret, chirurgien gynécologue à Paris 6, est spécialisée dans la réalisation de l’hystérectomie. Forte de plus de 30 ans d’expérience, elle a débuté sa carrière en tant que Praticien Hospitalier à temps plein avant de développer son activité privée en 2005, tout en maintenant une activité hospitalière partielle.
Experte en chirurgie gynécologique, le Dr Frayret propose une prise en charge personnalisée pour l’indication et la réalisation de l’hystérectomie, qu’il s’agisse de pathologies bénignes ou malignes. Elle pratique l’ablation de l’utérus dans des conditions opératoires optimales, adaptées aux besoins spécifiques de chaque patiente.
Les interventions chirurgicales sont réalisées à la clinique de La Muette, un établissement réputé pour la qualité de sa chirurgie gynécologique. Ce cadre assure sécurité, expertise et confort aux patientes tout au long de leur parcours.
Conventionnée secteur 2, le Dr Frayret reçoit exclusivement sur rendez-vous, garantissant une écoute attentive, une expertise reconnue et un accompagnement sur mesure à chaque étape du traitement.
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Le Dr Frayret consulte dans son cabinet du 6ème arrondissement et opère à La clinique de La Muette depuis 2007. Elle exerce en tant que praticien en secteur 2, sur rendez-vous.
Vous pouvez joindre son secrétariat au 01 45 03 32 61 de 9h à 19h et jusqu’à 13h le samedi.
Questions réponses autour de l’hystérectomie
par Dr Christine Frayret, spécialisée en chirurgie gynécologique à Paris
L’hystérectomie peut être proposée lorsqu’une patiente présente des saignements abondants et répétés, liés à une pathologie utérine. Les principales indications sont la présence de fibromes volumineux ou multiples, en l’absence de désir de grossesse, une adénomyose, ou encore la découverte de cellules atypiques ou d’un cancer de l’utérus sur les biopsies.
En général, une hystérectomie est envisagée après 40 ans, lorsque les traitements médicaux ou moins invasifs n’ont pas été efficaces, et en l’absence de désir de grossesse. Cependant, l’âge n’est pas un critère absolu : la décision dépend surtout de la pathologie en cause, de la gêne occasionnée, et des souhaits de la patiente.
L’hystérectomie entraîne l’arrêt définitif des règles et des saignements, ainsi que la disparition des douleurs pelviennes lorsqu’elles sont dues à une adénomyose ou à des fibromes. Si les ovaires sont conservés, il n’y a pas de ménopause immédiate, car les hormones continuent d’être produites — seule l’absence de règles est constatée.
Des douleurs post-opératoires peuvent survenir, notamment en lien avec la formation d’adhérences. Un syndrome dépressif transitoire peut également apparaître, souvent lié à une difficulté à accepter la chirurgie, mais il est généralement passager.
En dehors de ces cas, l’hystérectomie n’entraîne pas de baisse de la libido.
La durée de l’intervention dépend de la voie d’abord et de la complexité du geste chirurgical :
Par voie vaginale : environ 45 minutes, si les conditions anatomiques sont favorables.
Par voie laparoscopique : entre 1 heure et 1h30, selon le volume utérin et la pathologie.
En chirurgie robotique ou en cas de gestes associés comme le prélèvement du ganglion sentinelle, la durée peut atteindre 2 heures.
Chaque cas étant unique, le chirurgien adapte la technique et la durée en fonction des antécédents et de l’indication opératoire.
La convalescence après une hystérectomie est généralement de 4 semaines, durant lesquelles un arrêt de travail est prescrit. La reprise des rapports sexuels est déconseillée pendant cette même période, afin de permettre une bonne cicatrisation.
Il n’y a pas de soins post-opératoires particuliers à domicile, hormis le respect des consignes (repos relatif, éviter les efforts intenses, port de bas de contention si prescrit).
Une consultation post-opératoire est systématiquement prévue à 4 semaines pour vérifier la qualité de la cicatrisation et faire le point sur les suites.